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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 20:04

 

25 - CR contrarié, non conforme, de ce dimanche 21 septembre 2018 :

«  Octon »
- 17 km
- 350 m de dénivelée.
 
      « H.S. » c’est ainsi que l’on nomme un peu vulgairement une raconteuse temporairement privée de matière à récit !
C’est dans cet état que je me trouve, rendue à-demi aveugle pour quelques jours j’espère, par un accident domestique des plus affligeants ! J’écris d’un seul œil, compensant avec effort celui que masque un pansement inesthétique...
 
Alors je vous envie, vous tous, groupe de solides marcheurs, affrontant les rafales annoncées ( mais moins frondeuses semble-t-il) sous un beau soleil engageant !
Je pense à vous et vous imagine arpentant les terres colorées du Salagou, le pied ferme et alerte, la liberté vibrant dans vos oreilles et le cœur ouvert, réjoui !
 
Vous voilà à proximité de Lodève, au pied du château de Lauzières, dont le propriétaire est un ami, dans le petit village reculé d’Octon, abrité par la montagne à laquelle il s’adosse !
Les mots de « Préhistoire, Wisigoth, Gaulois, Romain » s’attachent à ses basques et le monde médiéval ne faillit pas à la règle !
Ainsi le choix initial de son appellation connait-il des variantes ! On parle d’une origine romaine avec « Octavianum » ou gallo-romaine avec le mot barbare de « Octaviomagos » !
 
Peut-être grimperez-vous par le sentier qu’hommes et femmes du Moyen-Age empruntaient pour rejoindre le premier habitat lové au pied du Château... Sur les terrasses en paliers appelées « restanques » on élevait le châtaignier. Les trois cognassiers qui se plaisent dans mon jardin sont des boutures sorties de cette terre ingrate et que m’avait ramenées le châtelain...
On devine les assises de petites maisons paysannes blotties contre la bâtisse mais l’ancien chemin de ronde du XII ème et l’enceinte fortifiée n’apparaissent plus que sur des gravures . 
La façade sud présente des fenêtres à croisée de meneaux ; les matériaux sont ceux du coin : grès jaune pour les encadrements des portes et fenêtres, basalte noir pour les murs dont les premières fondations formaient des « arêtes de poisson ». 
 
Peut-être déciderez-vous d’une halte méridienne à la Chapelle « Notre-Dame de Roubignac » reconstruite au Xe par Saint-Fulcran, évêque de Lodève ? Mais un message de Dominique, qui me tient informée, précise que le repas se prend au château, (tiens donc !) hélas très mal entretenu (!), et que la Chapelle sera la pause-vêpres de l’après-midi !
Très vite Pauline m’envoie de belles photos d’un portail surmonté d’un remarquable tympan ouvragé comprenant six voussures et des colonnettes à chapiteaux sculptés.
L’église paraît pimpante malgré son isolement dans le giron d’une garrigue qui reste bien sèche...
 
Mon compte-rendu s’arrêtera là, ne pouvant ni se complaire à décrire la végétation redevenue peut-être verdoyante après ces pluies, ni les surprises du sentier : capitelles, murets et ruines, dolmen éboulé (photo à l’appui), vestiges d’un passé riche d’occupation plurielle ; ni même les frayeurs d’une descente abrupte du groupe, cramponné à des cordes !!!
 
Vous nous conterez cela dans le détail une autre fois et vos propos seront autant d’images animées qui feront revivre aux absents contrits cette chouette randonnée.
denise 🤦‍♀️
 
PS : un chaleureux merci à toutes celles qui m’ont soutenue, accompagnée en urgence, écrit, téléphoné, envoyé des photos pour raccourcir l’ennui et me prendre par l’imaginaire dans l’effort collectif ! Quelle chance de vous avoir rencontrées !!! Je vous embrasse du fond du cœur ! 
Une pensée toujours prégnante pour Monique dont nous souhaitons tous ardemment le prompt rétablissement.
 
 
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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 20:01
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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 19:59

24 - CR randonnée mercredi 17 janvier 2018.

« Les Fénestrettes » à Saint-Guilhem-le-désert.
 - 12 ou 14 km
- 550 m de dénivelée.
 
 
         Aujourd’hui, nous délaisserons la route de l’Hermitage qui se hisse à droite du village de St Guilhem : nous ignorerons les entrelacs sinueux qui grimpent jusqu’aux ruines fantomatiques et noires du "Château du Géant", du XII e siècle, où Izoré, roi des Saxons, se serait réfugié... 
 
Non, non, nous n’irons pas de ce côté-ci, mais quelle que soit l’orientation choisie, la beauté des roches, falaises, éperons, nous prendra aux tripes et l’incursion dans cet unique « Cirque de l’Infernet » ne peut qu’être exaltante !
 
Nous irons tout à gauche et le chemin cabré vers le sommet s’adoucira très vite en lacets que l’on s’amuse à compter... 5... 9... mais l’on s’embrouille bientôt et leur nombre s’évanouit !
Puis, à l’intersection attendue, on file à gauche,  en catimini, espérant retrouver son souffle ! Mais ça monte encore, sur des pierriers qui roulent sous nos pas ! Roger n’est pas très rassuré : il a oublié ses souliers de randonnée et grimpe en coquets baskets de ville à la semelle glissante !
 
Les cailloux s’imposent et supplantent la terre herbeuse, la progression s’avère délicate ; l’ascension nous récompensera d’un panorama bucolique jusqu’aux abords de la mer, au point dit « Max Nègre ». A l’opposé, la profondeur du Cirque de l’Infernet ouvre un large panorama sur la vallée de l’Hérault et les ruines du Géant paraissent lointaines et minuscules sur leur arête rocheuse ; à l’abri, derrière la falaise, on imagine les tuiles rouge-grenat de Saint-Guilhem...
 
Plus on accède au sommet, plus les corps déformés des Salzmann offrent leur stature grimaçante sous leur chapeau-parapluie. On n’en trouve qu’ici, à Saint-Guilhem, et leurs silhouettes singulières et biscornues réveillent le site telles des marionnettes animant un théâtre de rue.
 
Vers Midi, nous abordons une large piste qui dégringole sur le flanc Nord ; poussés tout le long par un vent violent, qui en échange a rendu le ciel bien bleu, nous allons connaître tout le long de cette descente facile et souvent cimentée, les affres d’une tempête de bourrasques, pluie fine et grésil venus du Larzac proche ; les capes revêtues à la hâte se déchirent ou se tordent en tous sens, nous métamorphosant en pantins fragiles et menus, ballottés tels des fétus de paille par une force venteuse furieuse et tourbillonnante ! Les marcheuses à la silhouette tordue dans la tourmente se tiennent par le bras ou s’accrochent aux hommes, plus lourds qu’elles ! 
 
Le moment du repas fut précédé d’une longue quête de l’endroit idoine, « à l’abri à tout prix (!) » mais l’endroit requis ne fut pas exempt de rafales de poussières... Chacun mangea avec le grand appétit que procure un air aussi vif et impétueux !!!  Enfin circulèrent les friandises habituelles, le café déjà tiède, les fruits secs ou frais ; une chaude odeur de cigarette vint flatter l’odorat...
 
Après la piste s’ouvre une merveille de petit sentier à droite, caché dans la garrigue redevenue touffue et protectrice ; le sol est meuble, sans cailloux, propice aux balades à vélo au cours desquelles on crie sa joie à tue-tête d’être libre, heureux de vivre et de profiter pleinement !! Les bruyères aux fleurs mauves nous font une haie d’honneur ; seconde floraison tardive après les dernières pluies !
 
Les Fénestrettes ( et non les fénestrelles, ce serait trop simple !!!) ne sont plus très loin ; elles se profilent en équilibre sur le flanc vertical de la falaise ! 
De loin on dirait une verrue rocheuse de pierres taillées, engluée à la paroi, en réalité ouvrage de consolidation avec contreforts, d’une voie de passage construite au XVIII ème par les moines de l’abbaye de Gellone, en quête d’échanges commerciaux.
Muletiers, moines, bergers et marchands empruntèrent ce chemin caladé, ouvert à l’aplomb de la falaise, pour accéder de la vallée de l’Hérault aux Monts de St-Guilhem puis sur le plateau du Larzac... 
 
De là, on observe la profondeur du Cirque, on admire ces lacets de pierres blanches, ces escaliers naturels, ces bâtis qui soutiennent la montagne avec des entailles pour chasser l’eau, des encorbellements et arcades. Au-dessus, court le petit sentier, protégé comme dans un écrin !
La descente s’effectue dans la bonne humeur et personne ne regrette d’être venu malgré la folle météo. « Ça change du train-train de certaines balades » sourit Françoise C. et Thierry nous explique haletant qu’une rafale de vent l’a plaqué au sol contre la falaise, en bord de précipice !
 
Le cœur de Saint-Guilhem est proche, palpitant de ses maisons de pierres médiévales, de son aristocratique abbaye bénédictine, de son platane majestueux planté en 1855, de ses porches enjambant les rues, de ses escaliers et recoins tortueux mais aussi du parfum subtil en Mai de ses plants de jasmin.
 
Le groupe aura le désir de se restaurer, de se réchauffer dans le bar de la place tandis que dehors les agents municipaux décrochent les dernières guirlandes d’un Noël évaporé. Les joues sont rouges des stigmates du vent et les yeux malmenés piquent. Certains ont la mine plus pâle des gens fatigués, la plupart se réconfortent d’un café ou chocolat chaud !
 
 Aujourd'hui les chalands effacent - par leurs bibelots et camelote, leurs couleurs affriolantes, leurs étals grands ouverts en saison, et leur devanture aguichante - la magie d'un lieu qui, autrefois, ne se vouait qu’à la spiritualité.
denise 🙏
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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 19:28
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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 19:02
rando galette du 10 janvier 2018
rando galette du 10 janvier 2018
rando galette du 10 janvier 2018
rando galette du 10 janvier 2018
rando galette du 10 janvier 2018
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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 18:54

 

23 - mercredi 10 janvier 2018 :

        « la galette dans les bois de La Boissière »
 
Ah ! Les galettes des rois offertes par le club !
Tarte ronde feuilletée à la frangipane, couronne au sucre et fruits confits, cidre doux et brut !
 
C’est d’abord l’occasion de tous se retrouver !
Ou presque tous ! De se raconter, après ces fêtes qui nous ont tenus éloignés les uns des autres !
On narre ses excès alimentaires d’un soir, son réveillon à bord d’un ferry, ses danses effrénées le temps d’une nuit, ses retrouvailles entre parents et amis, son bonheur à revoir ses enfants, ses kilomètres à vélo électrique ou sa sage solitude malgré le brouhaha festif !
 
Cet après-midi, gourmandes et gourmands sont présents, c’est sûr ! Certains ne viennent que pour retrouver les amis marcheurs, inscrits parfois depuis 20 ans, et pour lesquels les rituels sont bien ancrés dans les mémoires. D’autres avouent librement se dispenser des efforts d’une marche et leur préférer la dégustation d’une bonne galette !
 
On mange avec les doigts, debout, et le cidre colore d’ambre les verres en papier ; on échange beaucoup, lèvres enduites de beurre ou parsemées de miettes feuilletées essuyées d’un revers de main ! On trinque à la bonne santé et à la nouvelle année !
 
On dirait que la randonnée pourtant facile de l’après-midi a préparé les estomacs, reléguant au fin fond du transit les reliquats du déjeuner, créant ainsi une béance propice à de nouvelles ingestions !
Les fèves explosent en bouche et nombreux sont ceux qui conformément à l’usage devraient offrir une galette des rois en retour ! 
Le remplissage de crème à base d’amandes et la qualité de la pâte plus ou moins friable suscitent chaque année des comparaisons : fabrication artisanale ou industrielle ? Boulanger du village ou grande surface ? Meilleure que l’an passé ? Ou moins goûteuse ?
La couronne au sucre, toujours égale à elle-même, crée l’équanimité : moelleuse, rose et tendre entre les doigts, avec son lot de grains de sucre qui barbouillent la langue et craquent sous la dent.
 
Au nom du Bureau, Mireille la présidente en profite pour renouveler ses vœux, Françoise l’organisatrice de voyages en appelle aux retardataires pour constituer in fine leur dossier...
Beaucoup mettront la main à la pâte ( 🤣 ) pour tout remettre en ordre et emporter cartons, bouteilles vides, plastiques et verres épars !
 
Autour de nous, les chasseurs avec lesquels nous avons joué à cache-cache tout l’après-midi, ne sont pas invités à la bombance et quittent la Bergerie dans l’indifférence...
La tablée se vide, les covoiturages se reforment et l’on déchausse ses souliers crottés...
Les heures plus sombres de la fin du jour chasseront du bois ceux qui tardent à partir !
denise 🥂
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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 19:35
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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 17:55

 

( en ce jour de pluie ☔️ sans pluie...)

                      
 Notre groupe comporte près de quatre-vingts personnes inscrites en début d’année mais nous ne sommes jamais plus de trente à courir les bois ! De cinq à vingt-deux le dimanche, de douze à vingt-six le mercredi...
 
Les sourires éclairent les visages dès le départ : ce sont alors des embrassades obligées ou franches et communicatives, mais il y a ceux qui, rétifs, ont quelques arguments : un bouton sur la lèvre, les prémices d’un rhume, une pudeur à devoir faire la bise à tant de monde réuni, une envie de rester à l’écart pour ne pas, peut-être, partager microbes ou bactéries... Il y a ceux qui l’affichent carrément et ceux qui le taisent discrètement !
 
Au cours de la marche, certains la veulent active et rechignent à marcher trop lentement ; une menue poignée peste contre le rythme imposé ; l’une ne veut jamais rentrer de bonne heure voulant distendre le temps passé au dehors ; d’autres désirent prendre leur aise et s’investissent en bavardages, rentabilisant ces moments privilégiés de rencontre et d’amabilité.
 
Il y a ceux que le bruit tintinnabulant des bâtons ferrés indispose au plus haut point et qui vous faussent la marche dès qu’ils le peuvent arguant haut et fort qu’ils ne supportent plus ce grelot de ferraille heurtant les cailloux !
 Existe-t-il bon sang des clubs sans extensions au bout des doigts ? Ils s’y inscriraient derechef !
Achetons donc des tampons en caoutchouc afin de ne plus froisser le tympan délicat ou la patience écornée de certains de nos compagnons de route !
 
Les propos vont bon train ; prioritairement ils tournent autour de la famille ( le couple, les problèmes de santé, les enfants ) puis s’amorcent les récits des voyages effectués ou à venir, des sorties à ne pas rater ; de temps à autre, fusent des exclamations ravies sur le panorama et force joyeusetés tout au long du parcours ; les hommes en particulier développent leur point de vue sur la politique de Macron ou sur les Catalans révoltés !              
    Quelqu’un relata un jour une anecdote sur l’authentique passion de Stendhal pour l'opéra italien : l'écrivain, féru d'art lyrique ( Flaubert l'était aussi ), éprouvait devant le spectacle de Norma, Tosca ou Lucia di Lammermoor, « des états orgasmiques plus vifs, plus intenses (avouait-il) que dans tout coït avec dame poudrée et perruquée » !
Alors éclatèrent dans le groupe des rires subséquents et spontanés quand l'un affirma qu'au XIX ème siècle il fallait, pour éviter toute salissure à Garnier, se vêtir d'un ciré ou garder son parapluie ouvert !!!
 
Ainsi chacun y va de son crédo car ces individualités et personnalités diverses que sont les marcheurs se fondent dans un œcuménisme ouvert, moderne et fraternel.
denise  🤣

 

 

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 17:51

Bonjour,

Tradition oblige !!!!   la première sortie de l'année sera pour partager 
la galette le mercredi 10 janvier ...

Rendez-vous à 13H30 au parking de l'école maternelle ... après une 
petite rando dans la Rouvière, nous partagerons la galette à 16 H à la 
Bergerie ..;

Si vous gardez vos petits-enfants ce jour là n'hésitez pas à les amener 
.. ils seront les bienvenus ...

Afin de prévoir la commande de galettes et le cidre, merci de bien 
vouloir confirmer votre présence avant le 7 janvier .

Bonne année, bonne journée et à bientôt

P/ le bureau,  M Hélène
 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 11:44
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